top of page

Le CLCR de Yanfolila

CLCR : Comité Local de Concertation des Ruraux

 

Crée en 1997, le CLCR de Yanfolila rassemble la majorité des filières agricoles et de transformation du cercle : mangue, pêche, élevage, céréales, maraîchage, confitures, savon ...

Le CLCR compte actuellement 28 organisations paysannes membres, et poursuit trois missions :

  1. Etablir et développer les liens de solidarité entre les organisations rurales et entre les paysans.

  2. Appuyer le renforcement institutionnel des filières agricoles.

  3. Favoriser le développement agricole du cercle de Yanfolila grâce à l’appui aux filières membres du CLCR à travers des formations, des échanges, des financements...

Le CLCR est membre du CRCR et de l'AOPP.

 

 

Le partenariat Afdi/CLCR

 

Afdi Alsace et le CLCR sont partenaires depuis le 1er janvier 2004, dans l’objectif d’aider le CLCR à développer sa mission de services aux membres. Ce programme a pu voir le jour grâce au soutien financier d’organisations agricoles alsaciennes et de la CEA.

Retrouvez ici des photos de la dernière mission d'échanges au Mali (décembre 2021) : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Considérant que le développement passe par la structuration et le renforcement des organisations paysannes, Afdi soutient aujourd'hui le CLCR dans ses missions à travers de nombreuses actions :

 

  • Appui au renforcement de la structure CLCR : 4 salariés travaillent aujourd'hui pour le CLCR, avec des moyens modernes (ordinateur, visioconférence). Le conseil d’administration est régulièrement renouvelé et ses membres, formés. 

     Développement du maraîchage grâce à l'embauche d'un       technicien ingénieur agricole depuis 2011. 

 

 

Logo CLCR 2021.png

Le Cercle de Yanfolila

Le cercle de Yanfolila, d’une superficie de 9240 km2, est situé à l’extrême sud du pays, dans une zone « carrefour », le Wassoulou, entre la République du Mali au Nord-Est, la République de Guinée Conakry à l’Ouest et la République de Côte d’Ivoire au Sud.

 

Son chef-lieu de cercle, Yanfolila se trouve sur la route nationale 8 goudronnée depuis 2008, située à 81 km de Bougouni, 240 km de Bamako, la capitale et enfin à 290 km de Sikasso, son chef-lieu de région.

 

Le cercle de Yanfolila, créé par la loi N°95-034/AN-RM du 12 avril 1995, relève donc de la région de Sikasso. Il comprend une population d’environ 170 000 habitants répartis dans les 12 communes rurales. Celui-ci est dirigé par un conseil de cercle composé de 25 représentants issus des 12 conseils communaux.

 

Le cercle est un véritable carrefour d’échanges ce qui a notamment des répercussions sur la diversité de sa population et ses mouvements migratoires. En effet, le cercle est habité par de nombreux groupes ethniques, dont essentiellement une population Peulh mais également de quelques autres ethnies telles que : les Dogons, les Bambara, les Bozos, les Sarakolés, les Bobos, les Malinkés et enfin les Senoufos. Ainsi, de nombreuses langues sont utilisées, même si les habitants du cercle communiquent en Bambara et en français (administration).

 

Le cercle est l’objet d’un important flux migratoire de jeunes vers les grands centres urbains du Mali, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée. Les raisons de cet exode rural sont principalement liées aux difficultés économiques rencontrées par les populations.

 

Le climat du cercle de Yanfolila se caractérise par une alternance entre une saison pluvieuse (de juin à octobre) et une saison sèche (de novembre à mai) dominée par des vents chauds et secs. Sur l’année, le cercle reçoit en moyenne 800 à 1300mm de précipitations. La végétation présente des structures allant des forêts claires aux savanes arbustives.

 

En ce qui concerne l’agriculture, le cercle se trouve dans une zone agro-écologique plutôt stable. Le plus souvent, les systèmes de culture sont itinérants sur brûlis. Cependant l’essentiel de la saison des pluies ne s’étale que sur quatre mois consécutifs et la ressource en eau de surface s’épuise rapidement, si bien que les cultures ne sont possibles que des mois de mai-juin à septembre. Le potentiel agricole en zone inondée reste inexploité dans la mesure où il existe très peu de barrages agricoles ou de mares aménagées au détriment des cultures maraîchères et fruitières (bananes, papayes, agrumes, légumes, etc.) exigeantes en eau mais ayant un fort intérêt économique. Par ailleurs, la plupart des exploitations restent encore mal équipées.

bottom of page